mardi 29 janvier 2013

Critiques diachroniques 01

Étant donné ma session qui recommence et ma passion pour lire des livres qui sont parus depuis quelques années ou qui ne sont pas nécessairement undergrounds. J’écrirai des petites listes critiques, à quelques moments, dans le but de faire vivre le blogue, continuer de donner des goûts de lecture et souffler un peu en deçà des 400 mots et plus.


Malgrer tout on rit à Saint Henri 
Ce recueil de nouvelles est un petit bijou de rassemblement. Nous sommes dans un nouvel univers à chacune des histoires, encore un peu dans la précédente et curieux de la prochaine on découvre Montréal par les yeux de l'auteur. Auteur qui tente plusieurs techniques narratives, par et exemple des coupures narratives et des références intertextuelles qui a tout les moments sont gagnante. En bref, une très bonne lecture.
5/5
Testament /Vickie Gendreau 
C'est le premier roman de l'auteur, donc il y a quelques faiblesses, mais ça reste dans l'ensemble une très belle publication chez le Quartanier. La façon de diviser les discours narratifs est intéressante et laisse à penser que c'est plus un recueil de monologues qu'un roman. Vers la fin je m'imaginais même une réalisation théâtrale avec une mise en scène un peu trash. Les meilleurs passages, selon moi, sont ceux où elle donne une voix à son frère et à sa mère. Ce qui m'agace le plus c'est le discours paratextuel autour de l'auteur. J'aimerais voir une bonne critique du roman plutôt qu'une entrevue comme celle de Tout le monde en parle.
4/5

La fille du vidéoclub /François Desalliers 
Roman de la maison d'édition Druide, La fille du vidéoclub m'intriguait.Ma mère était hispter en avait déjà parlé, ni trop en bien, ni trop en mal, et j'avais décidé de tenter ma chance. C'est bon. On suit le personnage dans son évolution psychologique auprès d'une femme qu'il ne croit pas mériter. On embarque dans l'histoire, on s'attache au personnage, mais ce n'est pas ça que je recherche dans un livre. Je préfère les trucs d'écritures un peu moins conventionnelles et qui vont me faire rire où réagir. Quelques bonnes pistes sont apportées,comme l'apport des films de cul pour le personnage, mais pas tenu très longtemps. À noter: L'idée d'incorporer un rapport intertextuel avec Baudelaire est une bonne idée et l'écrivain maitrise bien cette poésie. Bien, mais pas marquant pour moi.
3/5

La lune n'aura pas de chandelier/ Daniel Leblanc Poirier
Ce recueil de poésie m'avait déjà convaincu avant même que je l'achète. Je suis un véritable fan de la poésie de Daniel Leblanc Poirier depuis que je l'ai rencontré il y a un peu plus de 2 ans. Son mélange entre l'utilisation d'un lexique recherché et commun donne une poésie alambiquée et incroyable. Cette première publication chez l'Hexagone rappelle la ligne éditoriale mise en place part Gaston Miron. Hey, parler de fellation à l'Hexagone, il faut le faire.« Si j'étais Napoléon Bonaparte/ je ferais sonner trois coups de canon/et je boirais un café avec deux sucres/ parce que l'odeur de la poudre donne soif»
5/5

Mayonnaise 
Étant un passionné de la beat génération j’étais curieux de ce roman qui à comme sujet Robert Brautigan, auteur que je ne connais pas du tout. Malheureusement, Éric Plamondon passe plus de temps à décrire des faits historiques d'autres époques que la vie même de l'auteur. Parfois, les narrateurs homodiégétiques s'entremêlent et on ne sait plus qui est qui. L'écriture se retrouve surtout dans le paratexte et doit s'accompagner de quelques recherches à côté. J'ai plus l'impression que c'est plus un ensemble de fait divers auquel s'ajoute un léger contexte autour de Robert Bratigan.
3/5

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