jeudi 14 mars 2013

Glorieux Printemps/ Pow Pow



Glorieux Printemps 1 et 2 






Résumer de l'éditeur tome 1 : 
Émilie n’a d’yeux que pour la nuque de Raphaël, mais c’est plutôt l’excentrique Antoine qui la suit partout. Pendant ce temps, Micheline est folle des beaux mollets de son âme sœur, et Mathieu observe de très loin la trop parfaite Andréanne. Bref, vous voyez le genre.

Résumer de l'éditeur tome 2 : 

La fin de l’année scolaire approche. Émilie s’imagine tranquille dans son emploi d’été. Ce qui ne sera le cas ni pour elle, ni pour Micheline. Et contrairement à Antoine, Mathieu ne sait pas ce qu’il veut. Bref, on pensait s’ennuyer.
L'auteur :
Sophie Bédard vient de terminer un DEC en graphisme, et s’est fait refuser à l’université où elle voulait aller. Elle a donc décidé de, tiens, prendre une année sabbatique pour réfléchir à son avenir. Sauf que là, à la place, elle perd son temps à faire de la bande dessinée.
Critique : 

Pendant ma semaine de relâche, j'ai pu enfin lire la dernière sortie de POW POW Glorieux Printemps; au même moment où l'auteur est dans les nominations aux Bédéis Causa 2013.
Il fait du bien de voir une histoire d'adolescent au Québec qui se passe réellement dans une école. Plus souvent, il me semble, les histoires sur les étudiants se passent généralement dans les pauses ou les vacances d'été; en tête il me vient Scott Pilgrim et Blankets. Alors que là, nous fréquentons la dure réalité des examens, des études de math 436, des jobs d'été et des kicks passagés.  

C'est dans le langage d'adolescent-e-s d'aujourd'hui et avec des dessins épurés que  Sophie Bédard  nous apporte à la fois de l'humour et un brin de cynisme sur les relations qu'on entretien à cet âge. Âgé de seulement 21 ans, l'auteur rend avec justesse le milieu scolaire qu'a vécu ma génération. Elle le fait sans clichés n'y exagérations, et s’il y en a, elles ne sont pas d'une énormité flagrante.   


En lisant ces deux bds, nous aimons rire de nous et de notre passé d'adolescent-e. Le dialogue bien placé, et ne tenant souvent qu'à quelques mots , nous fait rire et nous accroche rapidement. Ce que j'ai surtout aimé c'est que l'auteur n'a pas peur d'user de référents modernes comme facebook, ce que des fois les auteurs rebutent. 

Une bonne lecture de vacance.  

Qui dit qu'il n'y a rien en bd au Québec? 



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire